Question orale – Quelles mesures l’Université de Lausanne entend-elle mettre en place pour prévenir la survenance de harcèlement sexuel en son sein ?

Jean Tschopp – question orale déposée au Grand Conseil le 7 décembre 2016

À l’ordre du jour du prochain Conseil de l’Université de Lausanne du 15.12.2016 figure trois motions sur le harcèlement sexuel, à la suite de plusieurs cas signalés à l’Association du corps intermédiaire et des doctorant.e.s de l’Université de Lausanne (ACIDUL) ou à d’autres instances.

Parmi les pistes envisagées pour empêcher le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, le Bureau fédéral de l’égalité recommande un mécanisme d’intervention immédiate dès les premiers indices ou plaintes de harcèlement. Le Bureau de l’égalité suggère aussi la désignation d’une personne de confiance à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise ou de l’administration concernée vers laquelle orienter la victime de harcèlement.[1] L’exemple de l’Université de Genève démontre qu’une politique efficace de lutte et de prévention du harcèlement ne peut reposer sur la seule médiation [2].

Préoccupés par ces cas de harcèlement et leurs répercussions sur la santé des collaboratrices et collaborateurs concernées, les député.e.s soussigné.e.s adressent la question suivante au Conseil d’Etat qu’ils remercient d’avance pour sa réponse :

Quelle structure dédiée et quelles mesures l’Université de Lausanne entend-elle mettre en place pour prévenir la survenance de harcèlement sexuel en son sein ?

[1] Bureau fédéral de l’égalité entre les femmes et les hommes, Harcèlement sexuel sur le lieu de travail – Intervention en cas de problèmes concrets, http://www.ebg.admin.ch/themen/00008/00074/00084/index.html?lang=fr (consulté le 6 décembre 2016).

[2] Le Temps, Harcèlement sexuel, un poison à l’université, 3 décembre 2016, p. 4.

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