Interpellation – Sécurisons les zones 30

Roland Philippoz, conseiller communal – déposée le 23 septembre 2014

Récemment, une statistique fédérale mettait en évidence une augmentation des accidents touchant les piétons dans les zones 30. Ce constat pourrait prêter à sourire, car il n’est pas corrélé par les statistiques de l’évolution du nombre de zone 30, aucun fichier ne relevant de manière exhaustive les kilomètres ainsi octroyés au 30 à l’heure.

Il n’en reste pas moins que les piétons doivent être mieux protégé dans ces zones, plus particulièrement les enfants. L’un des objectifs pour sécuriser les déplacements des enfants dans les rues devrait être de leur permettre de cheminer sur des parcours balisés, avec des points de repères identifiables, support de leur apprentissage pour éviter les dangers de la rue. Les passages piétons en sont l’exemple le plus évident, malheureusement surtout lorsqu’ils font défaut. A quoi bon apprendre aux enfants à prendre les passages piétons, attendre avant de traverser, faire signe, aux automobilistes… si il n’y a simplement pas de passages sécurisés.

La réticence à l’aménagement de passages piétons dans les zones 30 est connue, ceci bien que la loi permette d’en réaliser dans des situations particulières telles que le stipule l’ordonnance sur les zones 30 et les zones de rencontre du 28 septembre 2001 (Etat le 22 janvier 2002) :

Fort de ces constats, nous remercions la Municipalité de bien vouloir apporter des réponses aux questions suivantes :

  1. La Municipalité dispose-t-elle d’un document décrivant les zones 30: évolution des périmètres, zones avec des usagers vulnérables à proximité (EMS, Centre de quartier, APEMS, écoles), type d’aménagement, questions liées à la sécurité,… ?
  2. La Municipalité dispose-t-elle d’un relevé des accidents et des « presque accidents » (qui sont également à considérer dans toute démarche de prévention) dans les zones 30?
  3. La Municipalité utilise-t-elle un support pour évaluer les risques et déterminer les aménagements nécessaires pour sécuriser les zones 30 ou cela se réalise-t-il de manière empirique?
  4. Quelles sont les actions à entreprendre par les usagers pour obtenir les aménagements nécessaires afin de sécuriser les zones lorsque cela apparaît indispensable ?
  5. Et une question plus générale :
    Les possibilités d’équiper les abords d’écoles, d’institutions pour personnes âgées ou de tous autres éléments urbains pouvant donner lieu à des besoins particuliers sont-elles exploitées au maximum sur les routes lausannoises? Sinon, pourquoi