Muriel Chenaux, question écrite déposée le 12 février 2019
Au 1er janvier 2017, le nouveau système de classification des fonctions et de grille salariale Equitas est entré en vigueur.
Deux ans plus tard, il semble opportun de faire un premier bilan de la mise en place de ce nouveau système et de demander à la Municipalité quelles perspectives sont encore à envisager.
Reposant sur des valeurs de transparence, d’égalité et d’équité, cette nouvelle réglementation devait permettre de diminuer les inégalités salariales entre hommes et femmes, de revaloriser les professions majoritairement féminines ainsi que les classes de salaire les plus basse notamment.
La mise en œuvre de ce système devait par ailleurs permettre à la ville de Lausanne de répondre aux critères de certification Equal-Salary.
Afin de clarifier certains points nous souhaitons poser à la Municipalité les questions suivantes :
- Combien de personnes ont-elles vu leurs conditions salariales améliorées par l’introduction de ce système ?
- Combien de fonctions majoritairement féminines (éducatrice de la petite enfance, secrétaire par exemple) ont-elles été revalorisées ?
- Combien de personnes ont-elles fait recours contre leur nouvelle classification salariale ?
- Combien de recours ont-ils abouti et combien sont-ils toujours en suspens ?
- Pour les recours ayant abouti quel est le montant moyen du litige ?
- Combien de personnes ont-elles bénéficié des mesures transitoires prévues pour le personnel proche du maximum de leur classe salariale ?
- L’introduction d’Equitas a-t-elle permis de réduire les inégalités salariales entre hommes et femmes et dans quelle mesure ?
- Avec l’introduction d’Equitas la ville répond-elle aux critères de certification d’Equal-Salary ?
- Sur la base de l’expérience de deux ans quels enseignements la Ville peut-elle tirer de cette nouvelle classification des fonctions ?
- Combien de personnes ont-elles quitté leur poste en invoquant comme motif de départ l’introduction du système salarial Equitas ?